jeudi 27 octobre 2022

Virus ou bactérie

Quelle est la différence entre une bactérie et un virus ?


COMMENT LES DIFFÉRENCIER ? Chaque vendredi, GEO se penche sur les différences qui opposent des espèces animales, phénomènes climatiques ou sites patrimoniaux souvent similaires dans notre imaginaire. Place cette semaine au virus et à la bactérie.

 

Avec la pandémie de coronavirus, le terme "virus" a été sur toutes les bouches durant ces derniers mois. Mais savez-vous faire la différence entre virus et bactérie ? Ces deux types de microorganismes sont pourtant très différents, dans leur forme, leur mode d'action mais aussi dans les outils dont nous disposons pour les combattre.

La bactérie, un microroganisme vivant et autonome

La bactérie est une entité biologique autonome mesurant de 1 à 10 microns. Organisme unicellulaire ne possédant pas de noyau, la bactérie est pourvue d'un appareil nucléaire constitué d'ADN, d'un flagelle qui lui permet de se déplacer et d'une capsule protectrice. Elle peut être aérobie, ce qui signifie qu'elle a besoin d’oxygène pour se développer, ou anaérobie. Elle peut se reproduire en se divisant et proliférer dans différents milieux qui leur sont favorables. On les retrouve dans le corps humain mais aussi dans l'eau, la terre ou en suspension dans l'air.

 

Les bactéries ne sont pas nécessairement pathogènes, bien au contraire. Présentes en nombre dans le système digestif, le fameux microbiote, elles sont indispensables à son bon fonctionnement. La présence de nombreuses bactéries au niveau de la peau permet également de faire barrière aux infections. Ce sont également des bactéries qui sont à l'oeuvre dans certains phénomènes naturels telle que la fermentation.

Quelles sont les maladies provoquées par les bactéries?

Si toutes les bactéries ne sont pas néfastes, d'autres peuvent provoquer des maladies potentiellement graves lorsqu'elles envahissent l'organisme ou libèrent des toxines. Parmi les maladies pouvant être provoquées par les bactéries on peut citer les infections urinaires, l'angine, l'otite, la bronchite, la tuberculose, le choléra, la lèpre, la gastro-entérite, les infections génitales, la coqueluche, la maladie de Lyme, la méningite. Les bactéries peuvent également être responsables d'intoxications alimentaires graves comme la listériose, la salmonellose et le botulisme.

Les bactéries ont différents modes de transmissions : par voie aérienne lorsqu'une personne tousse ou éternue par exemple, par ingestion d'eau ou de nourriture contaminées par un agent pathogène, par voie parentérale, par exemple avec une seringue, ou par contact direct avec une peau ou une surface contaminée.

Quels sont les différents types de virus ?

A l'inverse de la bactérie qui est une cellule, le virus a une structure très simple. Plus petit que la bactérie, le virus mesure de 20 à 500 nanomètres. Il est constitué d'un ADN ou d'un ARN (acide ribonucléique) entouré d'une structure protéique appelée capside et parfois, mais pas toujours, d'une enveloppe. On va donc établir la classification des virus en fonction de la nature de l’acide nucléique du génome (ARN ou ADN), de la forme de la capside et de la présence ou non d'une enveloppe qu'on appelle aussi péplos.

 

  • Virus à ADN : Virus de la varicelle et du zona, hépatite B, Cytomégalovirus, Eptein-Barr, Polyomavirus, Herpes etc.
  • Virus à ARN : Coronavirus, rage, VIH, grippe, oreillons, rougeole, hépatite C, Ebola, chorioméningite, rotavirus, fièvre jaune, rhinovirus, Poliovirus etc. Les virus, qu'ils soient à ADN ou à ARN, se transmettent par l’air, l’eau ou le sang, par contact direct ou par voie sexuelle.

Là où la bactérie peut proliférer seule, le virus a besoin d'un autre organisme pour se reproduire. Il est donc totalement dépendant de la cellule qu'il parasite. Une question agite toutefois la communauté scientifique : le virus est-il vivant ? Cette interrogation est largement débattue et deux visions s'opposent. Pour certains scientifiques le fait que le génome du virus ne lui permette pas de se multiplier seul et que le virus ait besoin d'une cellule hôte . A l'inverse, d'autres chercheurs relèvent que si le virus n'est effectivement pas vivant en permanence comme une bactérie, il l'est lorsqu'il investit la cellule et prolifère.

Pourquoi les antibiotiques sont inefficaces contre les virus ?

Si les campagnes du ministère de la Santé ont porté leurs fruits, de nombreux patients sont encore surpris lorsqu'ils sortent de chez leur médecin sans une prescription d'antibiotiques. Il y a pourtant une excellente raison à cela. Les antibiotiques sont des substances actives qui vont agir sur les bactéries en bloquant leur développement et leur prolifération. Ils sont inefficaces sur la plupart des virus.

Attention toutefois, de nombreuses infections mêlent bactéries et virus, notamment certaines infections virales respiratoires. Il est donc fréquent que l'on prescrive un antibiotique, même dans le cas d'une grippe par exemple, pour éviter sur une surinfection bactérienne si le risque de complications existe.

 

mercredi 26 octobre 2022

Bactèrie mangeuse de chair

Quelle est cette bactérie "mangeuse de chair" qui sévit en Floride ?

 Quelle est cette bactérie "mangeuse de chair" qui sévit en Floride ?

 Peu après le passage de l'ouragan Ian, la Floride a constaté une nette augmentation des infections de Vibrio vulnificus, une bactérie "mangeuse de chair" rare. Qui est vraiment cette bactérie et comment sévit-elle ? Explications. 

 Si le passage d'une tempête peut avoir de lourdes conséquences en temps réel, les traces que celle-ci laisse derrière elle s'avèrent, la plupart du temps, tout aussi problématiques. En témoignent les nombreuses inondations auxquelles la Floride fait face suite au passage de l'ouragan Ian, le 28 septembre dernier.

 

Vibrio vulnificus, une bactérie mangeuse de chair

Et ce sont justement ces inondations, qui préoccupent particulièrement le département Santé du comte Lee, en Floride. Car depuis le passage de l'ouragan Ian, la Floride a enregistré une nette augmentation des infections causées bar une bactérie rare, dite "mangeuse de chair". Son nom : Vibrio vulnificus. Mais alors quel rapport entre les inondations et la bactérie Vibrio vulnificus ?

Vibrio vulnificus est une bactérie qui évolue dans l'eau salée et chaude. Les dégâts causés par l'ouragan Ian, comme les inondations catastrophiques qui ont exposé les habitants à des risques de crues et à des eaux stagnantes, ont permis la prolifération de cette bactérie. "65 cas d'infection à Vibrio vulnificus et 11 décès ont été enregistrés en Floride cette année, selon le Florida Department of Health, contre 34 cas et 10 décès signalés dans tout l'État en 2021", rapporte CNN.

 Ajoutant que "depuis le 29 septembre 2022, 26 cas de Vibrio vulnificus associés à l'ouragan Ian ont été signalés au DOH-Lee. Les 26 cas avaient des plaies infectieuses avec une exposition aux eaux de crue de l'ouragan Ian qui se sont produites à la suite de l'onde de tempête pénétrant dans leurs maisons ou lors du nettoyage après la tempête. Il y a eu six décès parmi les résidents du comté de Lee".

 

En Floride, la prolifération de la bactérie et l'augmentation des cas d'infection s'expliquent donc par l'accumulation de point d'eaux stagnantes auxquels sont exposés les habitants. Car si la bactérie infecte les humains par la consommation de mollusques insuffisamment cuits, et les infecte également par le biais de blessures cutanées. "Les infections sont très répandues avec les inondations", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé de la Floride, Jae Williams.

Côté symptômes, le Vibrio vulnificus provoque notamment des "diarrhées aqueuses, des crampes abdominales, des nausées, des vomissements, de la fièvre et des frissons", précise CNN, ajoutant qu'il ne semble pas toujours nécessaire d'avoir recours à un traitement particulier. Les personnes ayant des systèmes immunitaires fragiles doivent toutefois faire l'objet d'un suivi plus sérieux, car elles risquent davantage d'être touchées par une infection du sang, de laquelle pourrait découler une amputation, voire la mort.

Le porte-parole du ministère de la Santé de la Floride se veut toutefois rassurant, et assure que les cas de contamination commencent à baisser depuis que la tempête est terminée.

vendredi 21 octobre 2022

Syndrome de diogène

Comment reconnaître une personne atteinte du syndrome de Diogène ?

TOC, accumulation compulsive, syllogomanie, Diogène : comment les différencier ?

Il est parfois très difficile de différencier tous ces troubles du comportement tellement les nuances peuvent être minces voire poreuses. Le syndrome de Diogène a la particularité de rassembler tout ou en partie des symptômes des autres troubles, de manière même contradictoire parfois. Il peut être à la fois considérer :

  • comme un TOC, pour le côté obsessionnel qui provoque des pensées angoissantes récurrentes et de l’anxiété ;
  • comme un type d’accumulation compulsive ou de syllogomanie pour cette tendance excessive à accumuler les objets mêmes s’ils paraissent sans valeur marchande ;
  • comme de l’ascétisme pour l’apparence austère et frugale de certains aspects de leur vie ;
  • comme un trouble d’anxiété sociale pour leur relation à autrui.

Comment s’appelle la maladie des gens qui gardent tout (ou qui ne jettent rien) ?

Les personnes qui conservent tout, y compris des objets inutiles et sans valeur, s’appelle la syllogomanie. Ce trouble comportemental dont le nom vient du grec ancien : σύλλογος / súllogos qui signifie « rassemblement » est parfois appelé « thésaurisation pathologique » ou collectionnisme. Cette accumulation compulsive et excessive de n’importe quel type d’objet comme des vêtements, des journaux, de la vaisselle ou encore des appareils hors d’usage est un des critères régulièrement observés chez les cas de personnes atteintes du syndrome de Diogène.

 

Comprendre le syndrome de Diogène

Pourquoi certaines personnes accumulent ?

Il est très difficile de répondre précisément à cette question car la prévalence n’est pas si homogène. On constate néanmoins que ce type de comportement est souvent associée à une autre maladie psychiatrique. « Il peut s’agir d’un syndrome d’Alzheimer[…] ou d’un syndrome schizophrénique, obsessionnel ou phobique dans les pathologies psychiatriques » souligne le psychogériatre Jean-Claude Monfort. Dans un très grand nombre de cas, la cause initiale est issue d’un traumatisme vécu dans la petite enfance.  Séparation, disparition, décès ou changement brutal de situation sont des facteurs de risque.

Peut-on « attraper » le syndrome de Diogène ?

Comme nous venons de le voir, c’est souvent un choc psychologique intense et brusque qui est à l’origine du syndrome de Diogène mais l’origine se situe bien souvent en amont, lors de la petite enfance.

Que faut-il faire pour appréhender ce trouble comportemental ?

De nombreuses hypothèses ont été évoquées pour mieux expliquer la situation. Quelles en sont les causes et les circonstances et quelles sont les conséquences pour le patient et son entourage (famille, voisinage, etc.) ? Comment appréhender ce trouble encore si méconnu ? Doit traiter les patients comme on le ferait pour une maladie plus commune ou doit-on adapter la réponse et la  situation médico-sociale ?

 

 

Cafards et blattes LE VAUCLUSE

C'est un immeuble de quatre étages et datant des années soixante qui porte mal son nom. L'HLM Les Cigales, au 5, rue des Lavandes, au Pontet. "Les cigales, ça fait bien longtemps qu'on les entend plus, et la lavande, on ne risque pas de la sentir, vu l'odeur immonde des cafards", lâche d'emblée Chantal Mbokbodi, locataire au troisième étage de l'immeuble.

Les cafards, il y en a des milliers qui, la nuit, grouillent, à la faveur de l'obscurité, sans interruption dans l'immeuble. Une petite dizaine de foyers seraient concernés. Le point de départ de cette épidémie ? L'appartement d'une locataire indélicate, mère de trois jeunes enfants qui, il y a un mois, aurait quitté l'immeuble, laissant pourrir sur place ce qu'il contenait et abandonnant ses animaux de compagnie à leurs excréments.

Joris Hébrard, le maire du Pontet, explique que la police municipale est intervenue il y a une dizaine de jours dans l'appartement. "On a été alerté par une voisine, car des chats miaulaient à l'intérieur de l'appartement". Il ajoute qu'"en tant que maire, (il) aime bien que les bailleurs prennent aussi leurs responsabilités".

À l'arrivée des agents de la police municipale, trois chats étaient morts, tout comme deux furets retrouvés sous la baignoire. Sept chats encore en vie ont été recueillis par la SPA. "L'un des agents de police municipale, une femme, a vomi en raison de l'odeur", précise Chantal.

À mesure que l'on monte vers le troisième étage et l'appartement qui serait la source de cette plaie, l'odeur se fait en effet insoutenable. Un mélange indescriptible entre les blattes en décomposition et les produits à base d'acide déversés sur les sols et les murs donnent des haut-le-coeur. Partout, le sol est jonché de cadavres de ces nuisibles.

"J'en suis à acheter les sachets anti-cafards par cartons entiers, explique excédé Abdel Karim, l'un des locataires concernés. J'en donne à mes voisins." Ce que confirme Chantal qui craint pour sa santé face à l'utilisation intensive de ces produits. Abdel Karim a lui deux enfants de 3 et 5 ans, à qui il interdit de quitter de sortir de l'appartement pieds nus. Sur son téléphone, il montre les photos du dispositif qu'il met en place chaque soir dans sa salle de bains pour lutter face aux occupants. "Tous les matins, j'en retrouve 200, morts. Ils passent par les tuyaux", se désole-t-il.

 

"Ça rend fou !"

Les cadavres des blattes s'entassent devant la porte de l'appartement délaissé par sa locataire.
Les cadavres des blattes s'entassent devant la porte de l'appartement délaissé par sa locataire.ange esposito
 
La plupart des locataires cherchent aujourd'hui à quitter ce lieu aux limites de l'insalubrité et se sentent abandonnés par leur bailleur.

"Ils sont venus ces jours-ci pour désinfecter l'appartement, sauf que les cafards se sont propagés dans tout l'immeuble et y compris chez nous. Alors, quand on a demandé qu'ils viennent aussi chez nous, l'OPHLM nous a demandé 30 . 30 ! Comme si c'était de notre faute !", ne décolère pas Chantal.

Au bord des larmes, Aziza Zbiri, arrivée là au mois de mai, confie ne plus "pouvoir recevoir son petit-fils chez elle". Elle ajoute avoir du mal à dormir la nuit, sachant les bêtes aiment particulièrement l'obscurité..."Ça rend fou !"

Les enfants de Chantal ne viennent plus la voir non plus. L'immeuble sent trop fort. C'est la dignité de ces personnes qui semble atteinte.

Dans le hall de l'immeuble, à côté des boîtes aux lettres où s'affiche encore le nom de la locataire indélicate, une grande feuille A3 aux couleurs de l'OPHLM du Grand Avignon annonce une enquête de satisfaction à venir pour le mois de septembre. Gageons que les locataires auront des choses à dire.

Si rien ne bouge et que leurs doléances ne sont pas entendues, les locataires, à l'image d'Abdel Karim, envisagent d'engager une grève des loyers.

Source LA PROVENCE

Punaise de lit

 Si les punaises de lit avaient disparu dans les années 50 en France, la recrudescence de ces insectes sur le territoire national est une réalité. En cause : les voyages internationaux et le développement des résistances aux insecticides. Les punaises de lit sont des insectes parasites qui vivent à l'abri de la lumière, dans les espaces sombres. Les chambres à coucher et les salons avec canapé sont principalement touchés. En cas d'infestation d'un logement, il est nécessaire de procéder à des mesures strictes pour limiter leur prolifération jusqu'à l'élimination. On peut tous être touchés par des punaises de lit. Découvrez les moyens de réduire les risques d’infestation, d’identifier la présence de punaises et de vous en débarrasser au plus vite.

Comment reconnaître les punaises de lit?

Les punaises de lit sont visibles à l'œil nu (dimensions d’un pépin de pomme) et sont généralement brunes. Elles ne sautent pas et ne volent pas. Les punaises de lit se nourrissent de sang et peuvent survivre plusieurs mois sans se nourrir. Elles peuvent piquer jusqu'à 90 fois en une seule nuit, provoquant des démangeaisons parfois insupportables. Leur développement est rapide et il est donc important d'intervenir au plus vite en cas d’apparition, afin d'éviter au maximum l'étendue de l'infestation.

Chez soi :

Des concentrations de leurs déjections - des petits points noirs – peuvent être observées sur les matelas, lattes ou fentes du sommier, bois du lit, plinthes, angles des murs… Les punaises de lit vivent principalement dans la chambre à coucher. Elles fuient la lumière et s'abritent dans des endroits sombres, étroits et peu accessibles.

Sur sa peau :

Les piqûres ressemblent à des piqûres de moustique et surviennent surtout la nuit, quand les punaises de lit sont actives. Ces piqûres peuvent se regrouper par 3 ou 4 sur la peau, parfois en ligne, et sont généralement situées sur les parties découvertes du corps (visage, mains, bras, jambes). Elles ne transmettent pas de maladie mais peuvent causer des démangeaisons importantes voire des réactions allergiques (urticaire).

N'hésitez pas à vous renseigner auprès de nos opérateurs.Tèl 04.83..43.40.60 - www.phsnettoyage.fr

Virus ou bactérie

Quelle est la différence entre une bactérie et un virus ? COMMENT LES DIFFÉRENCIER ? Chaque vendredi...